Gregory Mleko a entamé sa seconde saison au FC Fleury 91 en tant qu'adjoint de l'équipe première National 2 et coach de la réserve R1. Il revient sur son parcours, sa double casquette entre la réserve et l’équipe première, ainsi que sur ses ambitions.
-/ Que représente le FC Fleury 91 pour toi ?
Le club du FC Fleury 91 est un club reconnu dans la région et même au niveau national. On est structuré avec plus de 1100 licenciés. On s’améliore chaque saison dans tous les domaines avec des personnes passionnées. (Président, éducateurs, dirigeants, bénévoles et supporters). Le club est reconnu aussi pour la progression sur la préformation et formation, avec pas mal de jeunes qui sont sollicités par les clubs professionnels pour intégrer les centres de formation... C'est une satisfaction pour les éducateurs !
-/ Comment t’organises-tu en tant que coach de R1 avec ta double casquette d’entraineur-adjoint de N2 ?
Mon organisation entre la R1 et le groupe N2 est assez simple. Les séances de l’équipe fanion se déroulent le matin la plupart du temps. Parfois les séances sont doublées en N2. Avec la R1, les entraînements se déroulent le soir, trois fois par semaine car les jeunes sont étudiants et les autres travaillent.
-/ Quel est le lien entre ton équipe de R1 et la N2 ?
Le lien entre mon équipe R1 et l'équipe fanion est simple. Étant moi-même adjoint N2, je suis constamment avec le coach Habib. Je fais évoluer des jeunes, qui découvrent la compétition seniors au plus haut niveau régional. Cependant, ils sont encadrés par des joueurs plus expérimentés, qui ont le vécu du niveau national, tout en mettant un projet de jeu comme l’équipe fanion. Il faut que les jeunes soient prêts le jour où on les intègre dans le groupe.
-/ Quel est ton ressenti face à l’arrêt des compétitions pour la R1 et comment gérer l’attente des décisions pour la N2 ?
Je pense que c'est normal. Même si on a peu joué, on doit se protéger car la santé passe avant tout. Je pense malgré tout que ce fût la bonne solution. Même si la période est difficile pour le monde entier, il faut rester solidaire et prudent. Il va falloir apprendre à vivre avec pour l'instant et s’adapter par la suite. Pour la N2, la gestion est tout autre. Les joueurs ont le statut de professionnel de l'activité. On continue donc les séances la semaine, pour avoir un lien entre joueurs et staff, s'entretenir, et être prêt en cas de reprise. On attend les décisions de la FFF.
-/ Tu as été entraîneur d’équipes féminines de haut niveau quelles sont les différences entre un groupe féminin et masculin ? Comment s’est passée cette passerelle du football féminin au football masculin ?
Oui, je fus entraîneur des féminines pendant quelques années. La différence entre les deux est surtout sur le plan athlétique. Il y a beaucoup de recherche de jeu mais l’intensité est moindre. La passerelle s’est passée naturellement avec beaucoup de plaisir, de motivation et des objectifs nouveaux.
-/ Quel est ton objectif pour l’année prochaine ?
Je me projette pas encore, même si on commence à y penser. Cette saison avec la N2 n'est pas encore officiellement terminée, contrairement à celle de la R1. J’espère rester au club car je m’y sens bien
-/ A titre personnel, quelles sont tes ambitions sur 5-10 ans ?
A titre personnel, je me projette pas si loin. Mais si une opportunité se présente d'entraîner un jour une équipe dans mon pays de naissance, la Pologne, je pense que ce serait une belle expérience pour moi.
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